dimanche 17 septembre 2017

Le repaire de la Tricoteuse

Chers amis lecteurs,

Je vais vous parler aujourd'hui d'un sujet épineux : celui de la matière première.
Tricoter  n'est pas une activité qui prend de la place : un coin de canapé, un bon éclairage, une pelote de laine et des aiguilles (circulaires, les aiguilles), c'est tout ce dont un(e) tricoteur(se) a besoin pour "fonctionner".
Oui, mais.
Le "mais" a une importance capitale ! interrogez les conjoints des tricoteurs et vous les entendrez pousser des cris d'orfraie.
Oui.
Le problème avec les tricoteurs c'est qu'une pelote de laine ne leur suffit pas; déjà parce que pour faire un ouvrage, il est rare de n'avoir besoin que d'une seule pelote. Et puis, ce qu'il faut savoir, c'est qu'un tricoteur digne de ce nom anticipe : je veux dire que pendant qu'il tricote un ouvrage, il pense déjà à celui qu'il fera après, voire après celui qu'il fera après...
Et penser au tricot d'après, ce n'est pas une vue de l'esprit, c'est concret.
Donc qui dit "concrétude" dit pelotes déjà achetées en prévision du (des) prochain(s) ouvrage(s)...
En outre, et pour compléter mon propos, il faut tenir compte de plusieurs autres paramètres pour bien comprendre l'étendue du problème:
  • Les soldes 
  • Les incitations permanentes des blogs, Ravelry, Pinterest et autres Instagram 
  • Les nouveautés saisonnières des fabriquants de fils à tricoter
  • Etc...
Celui qui tricote a souvent un jumeau maléfique qui est à la limite (ou pas) de l'acheteur compulsif; et si j'ajoute à cela le fait qu'acheter de la laine est destiné dans l'absolu, (seulement dans l'absolu) à produire quelque chose, et bien fi de la culpabilité, et parfois (souvent) l'achat de matière première n'est pas raisonné et raisonnable.

Bien sûr, tout cela n'est pas si grave, sauf que, si vous tricotez depuis longtemps (50 ans dans mon cas), vous avez eu et vous aurez encore de multiples occasions de vous fournir en matière première et, au final, tout cela prend de la place, beaucoup de place...
Dans mon cas, j'ai profité de ce que mon fils aîné a pris son envol vers sa vie de jeune adulte pour récupérer sa chambre et en faire  mon espace tricot-filage-couture. Car je couds aussi un peu, je vous en parlerai une autre fois.
Voilà en images ( à peine recadrées) ce  à quoi ressemble le repaire de la tricoteuse Dodile da Rouen:




Alors, maintenant, une seule question :
C'est comment chez vous ? Avez vous aussi beaucoup de stock, de livres, d'aiguilles ?
En tout cas, merci de m'avoir lue jusqu'au bout !
Bonne semaine à tous, à bientôt,
Dodile da Rouen

dimanche 10 septembre 2017

Laines filées main cherchent famille d'accueil...

Chers amis lecteurs,

Filer la laine pour la transformer en jolies matières à tricoter, crocheter ou tisser, c'est une démarche qui demande du coeur, du soin et du temps.
Mais d'abord du coeur, car il faut aimer filer la laine pour le faire.
Filer la laine, c'est d'abord choisir ses fibres, les associer, éventuellement les teindre, les dépoussiérer ou laver quand elles sont en suint, puis les carder soigneusement avant de les proposer au rouet qui va les transformer en fils puis en pelotes lors du retors.

Filer la laine, c'est parfois être déçu du résultat mais c'est souvent gratifiant car le travail fourni n'est pas vain. Le long processus d'élaboration de la matière jusqu'au produit fini me rend humble et me recadre face aux tentations de la société de consommation.
 Filer la laine, c'est un peu être à contre-courant parce que le produit fini n'est pas parfait, parce que ce produit est inévitablement plus onéreux que celui acheté dans les boutiques de laine; mais ce produit a l'avantage d'être "authentique" et, à mes yeux, c'est ce qui le rend précieux.

Alors, certes, quand je parle de "famille d'accueil" pour ces écheveaux filés avec coeur, je force un peu le trait, mais cela veut dire que souhaite qu'ils soient adoptés par quelqu'un qui en appréciera la valeur et le travail fourni et qui saura me remercier de la plus jolie façon qui soit en m'envoyant ensuite une photo de l'objet réalisé avec.
Aujourd'hui, je vous propose quelques uns des fils filés cet été:

Les frais d'adoption sont de 11 € les 100 mètres,  les frais d'envoi sont offerts.
 Pour réserver me contacter en privé à cette adresse mail :


 708 mètres de fil à dentelle composé d'un fil shetland et d'un fil de soie, teints à la main .
77 €


488 mètres d'un mélange mohair et mérinos en dégradés de jaune rose et violet.
Retors Navajo à 3 brins.
Aiguilles 3 à 3,5
53 €
 
400 mètres d'un mélange laine et soie teints à la main et retordu à 3 brins selon la méthode Navajo.
La couleur réelle est légèrement plus foncée que sur la photo.
Idéal pour une paire de chaussettes vitaminée, la soie donnant de la solidité au fil.
Aiguilles 2,5.
44 €


445 mètres d'un mélange laine et soie teints à la main et retordu à 3 brins selon la méthode Navajo.
Couleur réelle plus lumineuse et profonde que sur la photo.
Aiguilles 3 à 3,5
48 €
 De nouveaux fils seront à adopter prochainement, en attendant je vous souhaite une bonne semaine et vous remercie pour vos visites et commentaires !

Dodile da Rouen, tricoteuse sans frontières
 

dimanche 3 septembre 2017

C'est la rentrée !


Chers amis lecteurs,

Septembre est enfin là ! J'aime beaucoup cette période de l'année et l'effervescence qui reprend avec la réouverture des écoles: c'est l'heure des nouveaux projets, et, en matière de tricot, il n'y a que l'embarras du choix !

Cette année, j'ai craqué pour le dernier booklet de Marie Wallin:

Un seul souci : j'ai envie de tricoter tous les modèles et je ne sais pas par lequel commencer !
Commandé en début de semaine, le livre est arrivé vendredi !

Et, en allant me promener chez Butinette, nouveau craquage pour ces aiguilles circulaires nouvelle génération:
 J'avoue que j'étais un peu sceptique quant au côté révolutionnaire de ce nouvel outil, mais j'ai été conquise. Un bémol tout de même : la plus petite taille est 4,5.

Voilà, c'est tout pour cette semaine.

Je vous remercie pour vos visites et commentaires et vous dit à dimanche prochain .
Dodile da Rouen